Pour une belle rando s'en fut une effectivement, mais aussi qu'elle fut très éprouvante !!. Pour parcourir les 12 kms, au départ de St Julien de Jordanne nous étions un bon groupe d'une vingtaine à vouloir affronter la difficulté annoncée : une très longue montée avec des passages à forts pourcentages, notamment dans le bois, qui affolèrent nos palpitants clouant le bec aux plus bavards. Ouf ! La Petite pause au Courpou Sauvage nous permis de tomber le barda et de nous inonder les yeux d'un déjà sublime panorama. Juchés sur ce promontoire (1521m) nous contemplions à perte de vue nos monts et vallées sous un ciel d'azur proche de l'indigo. Quelle chance de profiter d'un tel décor, qui de plus avons été gratifié d'un concert inespéré de « haut bois en rut» dans « Un prélude Nuptial en brame de langueur» cliquez dessus
Requinqués nous nous lancions à l’assaut de l'Elancèze, guettant désespérément, à chaque découvert, l'approche du sommet. Vers les 13H00 nous étions au pied du caillou, exténués, l'estomac dans les chaussettes mais ravis et triomphants d'avoir atteint l’objectif. Là, pour agrémenter le pique nique le petit jaune de Jean - Pierre et le petit blanc de Benjamin nous redonnèrent des couleurs et apaisèrent nos papilles desséchées. Un endroit idéal pour déballer la musette et malgré les consignes de modérations de Dominique « un sac avec le strict minimum » nous avons ostensiblement amélioré nos desserts avec des gâteaux et des friandises miraculeusement atterris à 1571 mètres !
La descente nous réserva des passages un peu éprouvants pour nos articulations, mais « le spectacle en valait la chandelle » alors ces petits inconvénients n’ont en rien entamé notre bonheur. Nous avions, aussi, le plaisir de profiter des commentaires avisés de vieux brisquards de la randonnée qui connaissent comme leurs poches chaque recoin de nos montagnes. En toute fin de parcours nous avons fait un petit détour à la mini chapelle de Notre-Dame des Méringes, fort intéressante par la légende du lieu qui œuvra à sa réalisation. Jeannine à son accoutumé dénicha de ses yeux à têtes chercheuses un superbe cèpe « caméléon » tant il se confondait à la végétation.
Pour finir, les orteils libérés, nous avons gouté le moelleux d’une très appréciée pâtisserie tenue bien au frais dans le fond d’une malle.
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