ANNIE NOTRE AMIE

Publié le par RSVA

 

C'est dans une infinie tristesse que nous apprenons le décès d'Annie.

Annie depuis peu de temps tu avais compris que le mal, qui te faisait tant souffrir, te serait fatal. 

C'est en toute conscience que tu as appréhendé l'inéluctable séparation avec Gérard celui qui partageait ta vie, tes joies et tes peines depuis ton adolescence. Dans une sérénité et plénitude hors du commun tu t'es consumée telle une bougie, identique à la vision dont tu te faisais de ton départ. C'est entouré de l'amour des tiens, depuis ta maison, qui a vu grandir tes deux enfants, tes trois petits enfants, que tu es parti rejoindre ton Ange Jean-Luc, la chair de ta chair, ton beau garçon dont tu ne t'es jamais consolé. 

La retraite sportive perd une merveilleuse amie en mettant dans une très grande peine bon nombre de danseurs et marcheurs. Encore merci Annie car tu as largement contribué à la création de l'activité dansé en tant qu'animatrice passionnée, exigeante et tatillonne, parfois exprimé de façon maladroite, mais c'était toi dans ton entièreté celle qui a beaucoup donnée de son temps pour notre grande chance de pouvoir nous divertir physiquement, mentalement pendant une bonne dizaine d'années sous ta houlette. 

Nous sommes immensément tristes, bouleversés mais tu nous a répété de ne pas pleurer, persuadée que ta foi t'ouvrirait la porte céleste avec ta certitude de retrouver derrière celle-ci celles et ceux qui ont habité ta vie terrestre.

Nous garderons en exemple le courage et l'abnégation dont tu a fait preuve dans les duretés de ta vie jusqu'à ton insoutenable départ trop prématuré.

Toutes nos plus affectueuses pensées sont tournées vers Gérard et sa maman, Marielle, Guillaume, Lucie et Mélodie. 

Retrouvons dans ce poême chanté la présence discrète d'Annie notre amie 

 

L'ami oublié
( E. Roda-Gil - Branduardi )

Je suis l’ami des jours qui passent
le contraire du héros
Je suis l’ami que l’on oublie sans peine
à son jour le plus beau

Je marche dans tes allées sombres
et je te vois tranquille et beau
mes espérances d’un nouveau monde
je t’en fais ce soir cadeau

Si à ta porte brille un flambeau…

Je suis l’ami des jours qui passent
le contraire de héros
Je suis l’ami que l’on oublie sans peine
à son jour le plus beau…

Dans la vacarme des paroles
Sans masque et sans dire un mot
Tu reconnaîtras mon visage
Ma pâleur et mon manteau

Un regard clair sera ton cadeau

Je suis l’ami des jours qui passent…

 

Ses obsèques en l'église de Jussac

Vendredi 27/05/2022 14H30