Les 600 ans qui nous séparent du début de l'édification du château fort d'Anjony laissent à nos yeux cette  imposante battisse plantée sur les hauteurs de la vallée de la Doire. Vallée au demeurant encaissée qui nous réserva quelques belles grimpettes, mais la beauté du cadre valait bien d'affoler notre rythme cardiaque et pour certains le mettre parfois dans le rouge. Les plus de 10 Kms n'étant pas tous aussi rudes, ils laissèrent une large place à la bonne humeur livrée aux regards interloqués de nos " Perles de Salers" si particulières, coiffées d'une ravissante frange beige grisonnante. 

 UN PEU D'HISTOIRE:

Bernard Johanini, bourgeois d'Aurillac, acquiert en 1351des droits sur le fief de Tournemire. Il est anobli en 1360. Il est marié en 1368 avec Marguerite de Tournemire.

Ayant combattu au côté de Jeanne d'Arc, le roi Charles VII l'autorise à construire le donjon médiéval pour défendre le pays environnant vers 1439malgré le refus du seigneur de Tournemire. De cette construction doit dater le conflit entre les deux familles. Les Tournemire avaient combattu du côté des Plantagenêts.

La décoration de la chapelle privée représentant des scènes de la Passion a dû être entreprise après le meurtre par Jean de Tournemiredufils du seigneur du château d'Anjony, curé de Marmanhac, en 1523. Celui-ci a choisi d'éviter d'aller à l'église. En effet le seigneur de Tournemire avait fait déterrer le corps du curé de l'église paroissiale et jeter devant la porte du château. Cette décoration a probablement été etrepriseparLouis III d'Anjony, seigneur du lieu depuis 1526, et frère du curé assassiné par les Tournemire. Il est lui-même décédé peu avant 1557.

Les murs de la grande salle du premier étage représentant les Neuf Preux ont été peints à la demande de Michel d'Anjony, fils de Louis III d'Anjony, et époux de Germaine de Foix. Ces fresques, réalisées vers 1575, ont été redécouvertes au début du XX^e siècle.

En 1623, un duel entre les représentants des deux familles sur la place devant l'église a entraîné la mort de trois membres de chaque famille.

Le conflit entre les deux familles s'est éteint quand Michel II d'Anjony s'est marié avec Gabrielle de Pesteils, héritière de Tournemire, en 1643.

En 1739, Claude d'Anjony fit bâtir un corps de logis et des communs plus accueillants.

Le château est toujours habité. Il est la propriété du marquis de Léotoingd'Anjony.

C'est une forteresse d'aspect martial composée d'un haut donjon cantonné de quatre grandes tours coiffées de mâchicoulis. Cette forteresse domine la vallée encaissée de la Doire. Elle possède un fresque du XVI^e siècle représentant les Neuf Preuxsous les traits d'un desquels Michel d'Anjony s'est fait représenter.

A proximité, se trouve le corps de bâtiments du XVIII^e siècle. C'est un bâtiment rectangulaire en basalte à un seul niveau et toiture en lauzes à deux niveaux de lucarnes. Ce lois sévère et gris comporte à l'intérieur renferme des décors raffinés de style Louis XV parquets, boiseries, cheminées et trumeaux.

Les bâtiments de communs,répartis le long de l'allée d'accès au château, sont construits dans le même style que le logis ce qui constitue un ensemble exceptionnel - SOURCE WIKIPEDIA -

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    L'église de GIRGOLS: En savoir plus

Lors de la rando à VEZAC,  Marie-Louise nous avait mis l'eau à la bouche avec sa super machine à faire un aussi bon pain que celui qui accompagnait la barre de chocolat, en guise du goûter, aux temps de notre enfance.  Parole tenue; ayant promis de nous faire une fournée, 4 petits pains au chocolat s'offraient, le temps d'une pause, aux jugements aiguisés de nos dix huit palais. Pour ce faire , aidée de Ginette elles plagièrent la multiplication des pains afin que tous, soient non pas rassasiés, mais soient, avec un arrière goût de revenez y, dans le plaisir de libérer ces saveurs enfouies dans nos mémoires. En matière de plagia, la copie n'équivalant pas l'original, nous n'étions pas cinq mille et pour autant nous n'avons pas rempli douze paniers de nos restes!! Pour raison, notre gourmandise est un début d'explication.  

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