Malgré l'absence des aficioñados du voyage, partis avec le Coders sous d'autres cieux, entre Angleterre et Belgique, une bonne vingtaine de sédentaires attachés à nos monts d’Auvergne se retrouvèrent au pied du Puy Violent. Le fond de l'air était frais, sans plus, juste idéal pour nous rafraîchir de nos efforts. Ce ne fût qu'un régal pour nos mirettes tant les paysages de nos monts Cantaliens sont féeriques. Par bonheur, le plaisir de nous hisser jusqu'au sommet resta encore accessible à nos solides carcasses, un tant soit peu endolories par les raideurs du temps qui passe. Pour rajouter une note de jaune printanier à la rando, la cueillette des jonquilles, hélas à queue courte, se révéla fructueuse. La quasi totalité des vétérans baroudeurs gravirent le sommet sans encombre, seule, sur l'autre versant, la vertigineuse descente procura quelques sueurs froides à certaines. A part quelques égratignures conséquences de glissades mal contrôlées, tout le monde revint aux véhicules ravi d’avoir partagé un si bon moment. Bien sûr, de biens intentionnés s'étaient pourvus en munitions alléchantes et avec la réputation de gourmandise qui nous caractérise, sans se faire violence, nous en sommes venus à bout, totalement en accord avec cette saine maxime "Il n'y a pas d'mal à s'faire du bien".
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