Une belle journée sans risque orageux, propice pour cette rando en montagne, dernière de la saison, où le Chavaroche nous attendait de pied ferme, bien décidé à nous en faire baver avant qu’il nous autorise à déposer notre petit caillou à son sommet.

Accompagné de plus jeunes nous étions une vingtaine au départ du col de l’ Egal, sac à dos rebondi, le sourire en banane sans trop présumer des forces nécessaires à cette ascension. La première partie jusqu’au buron de Cabrespine se passa sans trop de difficultés avec une courte pause ravitaillement mais aussi pour les amateurs d'un revigorant «Petit canard»

La deuxième partie, jusqu’au premier palier de la dure grimpette en direction des 1739 M point culminant du Chavaroche, nous secoua l’organisme. En terrain découvert, bien contant de déchausser et de pauser l’arrière train le temps d’un casse -croûte certes salvateur, bien arrosé et accompagné de petits plus, nous avons souffert de l’exposition au soleil, malgré des protections bien originales,!. Bien vite nous repartions pour l’assaut final avec une troupe de fantassins amoindrie par le renoncement de quelques uns incommodés par la forte chaleur et d’autres par les séquelles d’une méchante gastro.

Plusieurs qui doutaient de leur résistance furent des plus enthousiastes à déposer un caillou pour signer son passage au sommet, tellement enthousiaste que notre Marie Louise au lieu de contribuer à l’élévation du tas de cailloux brusqua l’édifice, le décapitant outrageusement en sa périphérie.

Muent par l’envie d’étancher une pépie, avec une mousse bien fraîche, la descente fut rondement menée avec comme seul et unique objectif "le comptoir de Marie Rigaudière".

Comme convenu nous étions tous amicalement conviés par Raymond et Yvette à rejoindre leur gite de Lageneste pour arroser les anniversaires d'Annie, Raymonde et Yvette.

Rejoints par plusieurs de nos compagnons nous étions chaleureusement accueillis par les maitres du lieu, dans un endroit de rêve où un copieux barbecue agrémenté d’une multitude d’autres agapes nous attendait. Cette soirée festive improvisée marquait la fin d’une bien intéressante saison de randonnée.

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