Non non, même pas de pluie juste un tout petit crachin qui donna raison, à la petite quinzaine d'aficionados de la marche, d'avoir fait grande confiance à nos animateurs car les prévisions météo rendaient compliqué le maintien de la rando . La montée vers la Tuillière n'a pas été un long fleuve tranquille, tout particulièrement pour Marie Thérèse dont l'appareil cardio virait au rouge, mais le bienveillant coaching d'Alex, transformé en ange gardien, l'a efficacement soutenu dans cette très longue montée. Tous réunis à la pause casse croûte et malgré qu'abrités du vent nous sommes vite passés du chaud de la grimpette aux frissons. Tout de même nous avons pris le temps de siphonner un bon litron, de savourer un moelleux gâteau au citron, des petits beurres, le café et pousse café. Le gros du dénivelé étant derrière nous, l'après midi s'annonçait plus paisible mais c'était sans compter sur la distance et les chemins caillouteux pour mettre un peu plus nos panards en ébullition. La pause au buron de Bâne et ses 3 cabanes de bergers nous laissa imaginer l'insolite dépaysement d'une nuitée, non pas sous les cocotiers mais avec un peu de chance sous la douce lueur romantique de l'étoile du berger. Par contre l'étrangeté des oeuvres de Camille Henrot, en hommage aux buronniers suscitèrent, eux, bien plus d' interrogations que d'imaginations
Crédit photos: Bernard
DIAPORAMA CLIQUEZ CI-DESSOUS