La fraîcheur ne dissuada pas tous les frileux, combien ont-ils eu raison de venir s'aérer plutôt que béquer devant la boite à images. Une après-midi ponctuée des vrombissements du nouveau gros porteur, fleuron de notre armée, qui passa et repassa avec sa garde rapprochée. La quarantaine de cibles potentielles ignorèrent le danger trop occupées à papoter sans ne guère se soucier des tonnes de kérosène parties en fumées. A comparer, cher Emmanuel, nos petits diesels sont "tripette" !!
Pour certains, les souvenirs de troufions en manœuvres, remémorèrent les déplacements des troupes sous la couverture aérienne. Seul bémol, outre le barda plus guerrier et la tenue de camouflage moins écarlate, le féminin brillait en ce temps d’incorporation par son absence. Aujourd’hui elles sont en surnombre mais loin de battre en retraite et de baisser pavillon, les pioupious rescapés de l’époque doivent parfois rester derrière en puisant dans leur capital galanterie pour protéger et couvrir leurs arrières.
Après les 9 Kms de crapahutage la compagnie mixte "RSVA" regagna ses foyers avant la nuit tombée.
Ps : Pas de confusion mal placée :
( Alors ne pas imaginer lire « en arrière » et « leurs derrières »)
Protéger ses arrières: (Cette expression est issue du domaine militaire. Lors d'une bataille, si une armée fait front à une autre, elle peut être vulnérable à une attaque dans le dos. Un général prévoyant peut donc avoir placé quelques unités en arrière, afin de protéger son armée d'une attaque surprise.)
Crédits photos Daniel et Bernard
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